Poème de Claude Dussert (1947-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

Je vous revois encore rêveuse, souriante
Dans un déshabillé de soie et de dentelles
Epanouie, heureuse vêtue en élégance
Quand vous me concédâtes d’ôter ces parements

Pour une exploration savante, ensorcelante
De vos trésors secrets aux courbes sensuelles
Je perçus sur ma langue les suaves fragrances
Qui excitaient mes sens renforçant mon audace.

J’entends dans la pénombre votre voix envoûtante
Qui donnait à l’envi, l’envie irrationnelle
M’encourageant avec des mots de bienséance
À jouir de vos jeux avec grande épectase.

In fine, dîtes-moi, oh oui, dîtes-le moi
Pourquoi avez-vous fui après tant de promesses
De serments enfiévrés de clins d’œil aguichants ?
Vous étiez bien réelle femme aux ongles incarnats.

Dans nos joutes enfiévrées dont je n’étais que proie
Vos griffes de panthère ont laissé des promesses
D’un prochain au-revoir, vrais espoirs sous-jacent
D’autres nuits étoilées lové entre vos bras.

Que n’ai-je vu de suite votre sourire en coin
Vos rides sur le front, les Dieux m’en sont témoin
J’ai goûté la débauche comme un dévergondé
Et maintenant je pleure, O ! Mégère satanée.

Mars 2022