Renaud Ayi Dossavi-Alipoeh (1993-) – Jeune pousse d’AFROpoésie – TOGO
A l’eau, ensorcelée
Qui danse sur les berges de tes lèvres sucrées
Comme une solitude racoleuse, elle m’ouvre sa nuisette
Et je plonge dans la chaleur humide de ses rêveries
Dans l’arôme sucré de ses mille et une beautés
De ses incessants sifflements
Scandant à mon oreille, membre turgescent et affamé,
toute la musique qui peuple le monde
A l’eau rouge et rose, qui tombe comme une rosée parfumée
Sur mes mains fermement agrippées aux seins de la solitude
Que la douceur soit, tel un sentier doré, parsemé de rêves et de « Pourquoi Pas ? »
A l’eau blanche et noire, qui se fraye un chemin à travers le monolithe de mes doutes
Pour m’abreuver de sa passion
Comme une virgule durcie à la vue d’une Diane
Et qui dit oui à la tentation qui lui tend les bras
Le monde ne se dit qu’une fois
En une seule infinité, une seule jouissance
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