
Un art du langage qui se caractérise par la mise en jeu de toutes les ressources de la langue (lexicales, syntaxiques, mais aussi sonores et rythmiques) afin de créer pour le lecteur ou l’auditeur un plaisir à la fois intellectuel et sensible. Voilà comment je conçois la poésie. Subjugué par la poésie des grands, je suis un poète ouvert aux quatre vents et se réclamant artistiquement d’une polyappartenance. En effet, éveiller la mémoire profonde de soi-même et d’autrui, c’est de célébrer l’homme au sens large. Alors, l’auteur que je suis propose un décloisonnement de la dimension Espace-Temps pour parvenir aux symbioses les plus improbables. Ainsi, les divinités gréco-romaines ne se mêlent-elles pas d’audiovisuel et Mame Kumba Bang érigée en une muse dans une poésie « Génération Selfie ».
Néanmoins, je me veux témoin de mon époque et en cela je prône de sortir tant soit peu du moule des classiques en allant au défi de nouvelles thématiques qui sont de notre ère. Telle est l’une des responsabilités de la jeune génération. Dans quelle société vit-on ? Ne nous interpelle-t-elle pas, cette société de l’information ?
Un smartphone, un réseau câblé d’internet, un ordinateur ne troublent pas le tableau pittoresque, toutefois ils sont un changement irréversible dans le regard du poète. Ces Tic transforment le paysage, bousculent les mentalités, modèlent de nouveaux modes de vie et imposent une nouvelle représentation du monde. Il s’agit bien là d’ un sentier peu exploré en littérature subsaharienne d’expression francophone alors que notre société, pas moins qu’ailleurs, est composée d’hominescents (d’hommes épris de technologie), ce qui appelle nécessairement à une litterescence, à un « lyrisme d’ingénieur » pour reprendre les poètes suédois.
De ce fait, l’un des défis de notre génération en poésie est à juste titre de donner aux Tic une profonde signification littéraire tels que le lac, le totem, les masques, le coucher de soleil, l’aube etc.
Ce que j’entreprends dans certains poèmes de mon recueil intitulé De la pluie et du beau temps paru à l’Harmattan-Sénégal.
« Nous deux », « Selfies » et même « Aux temps tic » sont tous autant de poèmes qui évoquent « la métamorphose numérique ».
Mon Facebook: Ouzin Karbala Thiombiano
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.N’hésitez pas à venir visiter mon blog (lien sur pseudo)
au plaisir
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