Poème de Medjo Essam (1996-) – Partenaire d’AFROpoésie – CAMEROUN
Une seconde, une minute, une heure, une journée, une décade, un siècle et des millénaires suffiraient à peine à honorer et à respecter la femme, celle de tous les cieux, celle de tous les temps. Des injustices criardes et des ignominies à l’égard des femmes persistent encore aujourd’hui. Certes, des avancées sont faites jour après jour mais il reste encore tant à faire. Une société plus juste, plus équitable, plus tolérante, plus respectueuse des femmes et moins discriminante, n’est pas une utopie. Le respect n’est pas une utopie. La justice n’est pas une utopie.
Un monde sans femmes serait insipide tout comme un monde sans hommes serait imbuvable. Dépourvu d’un de ces deux pans de l’humanité, la société ne deviendrait qu’un chaos à l’odeur de soufre.
C’est pourquoi je crois que nous devons, individuellement et collectivement, batailler contre les stéréotypes qui imposent aux femmes et aux hommes de se comporter et de penser comme l’a exigé arbitrairement un x.
Nous devons lutter individuellement et collectivement contre tous les abus physiques et psychologiques, contre les maux et les mots qui nous empêchent d’avancer.
Nous devons nous battre pour l’équité, la justice pour tous et non uniquement des femmes ou d’un opprimé quelconque.
Le respect de soi et des autres, que ce soit notre credo, notre mantra, désormais et à jamais.
06/03/2019
Merci à vous.
J’aimeAimé par 1 personne