Poème de Souleymane Kidé (1980-)– Partenaire d’AFROpoésie – MAURITANIE
Sur un lit d’or
Et un oreiller de bronze
J’y dors
Dix heures sur onze.
J’y dors mourant
Dans cet égout sombre
Où l’encens fumant
Cache mon ombre.
Mon crâne se détache
Et je meurs de nouveau
D’une mort si lâche
Dans ma tombe-caveau .
Corps recroquevillé
Dans le silence morne
Corps bistré et mouillé
Que l’oubli orne.