Poème et photo de Rodrigue Hounsounou (1986-) – Partenaire d’AFROpoésie – BÉNIN
Terre hospitalière par excellence,
C’est la ville de l’espérance.
Elle est bien splendide, ma ville.
Cité aux couleurs noix de palme mûres,
Lokossa est comme une rognure
Cachée au milieu des villes
Béninoises. Un patelin perdu
Un beau petit patelin vêtu
De noir et de rouge diffus
Au milieu d’une tapisserie de verdure,
Ornée d’un paysage où dominent
Les cris d’oiseaux; un champ de tisserins.
La douceur et le calme olympien
Des agglomérations sculpturales et divines
Sont les pièces fondamentales
De ce beau puzzle.
Ville particulièrement accueillante
Et chaleureuse, elle présente
Les multiples facettes de la beauté brute.
Ses palmiers géants, ses marigots
Naturels, ses sablonnières enthousiasmantes
Fascinent Dieu lui-même. D’ailleurs, là-haut,
Jamais, il ne se lasse de les contempler
Au lever comme au coucher
Du soleil, assis sur son trône vierge.
Le centre-ville et les campagnes regorgent
De populations aimables et travailleuses.
Quand descend la lune blafarde
Et que s’allument les lanternes veilleuses;
Les abords des ruelles s’inondent
De palabres jusque dans les gîtes silencieux.
Ma ville est un paradis caché.
Il faut découvrir sa beauté insoupçonnée
Pour en croire ses yeux.