Poème de Mokhtar El Amraoui (1955-) – Partenaire d’AFROpoésie – TUNISIE
Illustration: Le voyageur d’Eduardo Úrculo, Oviedo (Espagne)
Une fourmi peut te faire sortir du labyrinthe
Un duvet peut te montrer
le chemin secret des oiseaux
et leurs chants d’étoiles
Un grain de sable sait
de sa mémoire de miroir
te rappeler à l’immensité
du rire du désert
L’embrun vient toujours
aux noces des vagues
quand l’archet lunaire remue l’épi du voyage
quand le chien aboie de fleurs
d’avoir retrouvé la main chaude de son ami !
©Mokhtar El Amraoui
in Dans le tumulte du labyrinthe
Au point du jour où blanchit l’horizon Mon bateau, Vogue sur la mer des passions. Je m’en vais au pays de Cocagne Loin des maux; Je m’en vais chercher la guérison. Ma lyre chante la mélopée du terroir, Elle s’en va refléter ma mélancolie comme miroir. Je sanglote Ô mon beau village! Quand mon corps s’éloigne du rivage Chaque palpitation de mon cœur Change de visage, Ce n’est pas de l’amour, c’est de la rage Je m’en vais Ô ma terre bien aimée ! Je m’en vais te quitter avec toujours cet amour effréné
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