Poème de Essaid Manssouri (1991-) – Partenaire d’AFROpoésie – MAROC

Je déverse en mes pleurs
Mes amours,
mes douleurs,
Ô village, si je te pleure
Ton ciel ne s’en soucie pas
Et la solitude a fait de moi
Un poète isolé condamné
À la peine de bohème.
Je me sens triste et seul,
En espoir, je m’assois,
Je parle aux objets
Qui entourent mes yeux
C’est notre situation
Ô mes poèmes rebelles,
Mes nuits qui sont belles,
Je parle aux haies d’aubépines
Qui entourent mes peines
À ces fenêtres ouvertes
Aux intérieurs sombres
De ma petite chambre
Dans ces ténèbres claires
Où j’observe en me parlant,
Une chatte et une lapine
Dansent sur les titres
De ma vie quotidienne,
La peinture et sa ruse vulpine
La couleur et sa liberté guêpine
Leur tableau porte un masque
Noir et blanc, flou et grand.
Warda en Poème.
🌹un bien joli poème d’Essaid Manssouri
Poète, ce triste regard que tu portes sur ce monde voleur d’identité par son système d’exploitation,
déformant par son engrenage immonde et oppressif;
entre ombre et lumière, ce regard, superpose tes perceptions sensorielles tel un peintre ajoutant de légers traits sur son tableau tridimensionnel.
Poète, ce triste regard que tu portes sur le monde, reflet de ton coeur isolé, reprendra vie dans tes plus belles envolées lyriques lorsque ton coeur retrouvera la paix.
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Merci pour ce commentaire encourageant.
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