Poème de Charles Carrère (1928-2020) – SÉNÉGAL/FRANCE

Ces paroles chantées par ma mère :
Peuples des cités lointaines qui rayonnent chaque soir
Sentez-vous vos âmes pleines d’un ardent et noble espoir
Vous luttez pour la justice, vous êtes déjà vainqueurs
Qu’un hymne retentisse dans vos cœurs mêlant nos cœurs.
Si l’amour vous illumine parlez-nous à votre tour
Dites-nous que tout chemine vers la paix et vers l’amour
Dites-nous que la nature ne sera que joies et fleurs
Et que la cité future oubliera le temps des pleurs.
Qu’ajouter ?
Je dirai seulement : Mandela, la mort t’élève à d’immortalités gloires d’autres naissances. Les forces de violence vont quitter le pouvoir. Et l’amour s’installer au plus haut des cieux.