Poème de Barbara Auzou (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

Nous suivions l’arbre du voyageur
et l’oiseau dans la gorge du langage
passé tout entier le corps du cœur
dans ses massifs de fièvre
passés les pilons à épices venus du sommeil
pour labourer le sommeil
il nous aura poussé des yeux de soleils
devant les baobabs sacrés et les baobabs amoureux
en ces lieux où nous fréquente la beauté
comme un sentiment plus grand que soi
on sait que rien ne saurait vivre en cage
nous sommes vanilles tombées des lunes
avec l’arôme de tous les présages
encore étourdies et parfumées de ciel
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Vanilles de lunes sur Afropoésie…
Merci beaucoup…
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Merci à vous !
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C’est moi qui vous remercie…
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