Poème de Barbara Auzou (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE
Chaque fois que me reprend
le travail souterrain du vivace
vert intense libre bleu
avec ses mines de sel dans l’entre-deux chairs
qui viennent dépecer l’apparence et manger
les doutes entre les roseaux flottants
vers toi je trace une unique route ponctuée
de puits à balanciers
et au-milieu de regs immenses et dénudés
où poussent les palmiers-dattiers comme des oiseaux
sur la langue
je reprends des cœurs l’éternelle surveillance
celle de ta toute première enfance entrée
dans la pierre
de ma main qui tremble sur ton contre-visage
je cueille les petits poissons viables de la poésie
par-delà seule s’émeut l’absence
Merci beaucoup…
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Merci à la poétesse !
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A reblogué ceci sur Lire dit-elleet a ajouté:
Merci à Afropoésie…
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Merci !!!
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Si beau, BarbaraSoleil. Merci! ✨❣️
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Merc à elle !
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Merci Vève…
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