Égypte

Poème de Francine Caron (1945-) – FRANCE

Grand Sphinx avant son déblaiement (Brooklyn Museum)

À Andrée Chédid

Dans la tranquillité des dieux
dans l’oubli du passage
crépite une fontaine

Sphinx des routes
c’est le silence intensifié

Le paysage a confondu ses ailes
– Trouver en soi la pyramide –

II

La grande tente
marie la flèche
et le rayon

Dans l’abstraction du monde courbe
tout se désigne

III

Millions d’années
et le sang pétrifié du scribe

– Dedans l’adoration des mains –

Laisser un commentaire