Poème de Francine Caron (1945-) – FRANCE

À Andrée Chédid
Dans la tranquillité des dieux
dans l’oubli du passage
crépite une fontaine
Sphinx des routes
c’est le silence intensifié
Le paysage a confondu ses ailes
– Trouver en soi la pyramide –
II
La grande tente
marie la flèche
et le rayon
Dans l’abstraction du monde courbe
tout se désigne
III
Millions d’années
et le sang pétrifié du scribe
– Dedans l’adoration des mains –