
Je m’appelle Bernard Fariala Mulimbila. Je suis né le 26 novembre 1955 à Kibali dans la province du Maniema en République démocratique du Congo.
Mon intérêt porte plus sur la poésie, la recherche sur le sort des esclaves africains au départ de leurs terres, ainsi que sur la littérature en général.
Quant aux œuvres, j’ai déjà publié aux Éditions Edilivre en France, un recueil de poèmes intitulé : « Femmes captives« .
Mon intérêt sur la poésie
La nature m’inspire un sentiment poétique et philosophique s’exprimant au travers de poèmes. Car, la nature nous parle ; nous ne l’écoutons pas. Elle nous guide ; nous ne la suivons pas non plus. Elle nous soigne ; mais, nous la négligeons.
Pourtant, la nature est l’essence même de la contexture de notre existence sur cette terre, celle-ci étant sa pourvoyeuse.
En outre, les souffrances, subies par les esclaves africains lors de leur captivité ainsi que pendant leur déportation, ne cessent de m’affliger quand je lis les livres d’histoire sur l’esclavage et contemple les vestiges des négriers pullulant sur mon continent.
Ainsi, toutes ces souffrances humaines, se perpétuant jusqu’à ce jour sous différentes formes mitigées, résonnent amèrement dans mon cœur navré. Les guerres fratricides sans raison, les tueries bestiales et autres formes de violences endeuillant le peuple africain et savamment organisées par différents groupes armés et terroristes sous la bénédiction des innommables, ne sont pas loin d’être confondues aux affres des esclavagistes.
Toutes ces bestialités d’antan et d’aujourd’hui font vibrer les veines de mon cœur pour les exprimer, ne fût-ce que, par la poésie afin que la jeunesse africaine lutte contre toutes ces formes de violences et renonce à sa déportation volontaire, et ce pour préparer un meilleur avenir vers l’an 2040, sans odeurs de poudre ni sons d’armes blanches ou de concert de casseroles vides.
Comment la jeunesse africaine d’aujourd’hui va-t-elle comprendre les dérives de déportation volontaire vers l’Occident à laquelle elle est hantée si elle ignore ce que fut l’esclavage ?
Comment va-t-elle se ressaisir sur son sort de déportation à laquelle elle se livre délibérément au risque et péril de sa vie, si elle continue à ignorer ce que fut le modus operandi de captivité et pérégrination douloureuses de leurs ancêtres lors du choc des civilisations ?
Pour répondre d’abord à ces deux préoccupations, je me suis investi pour transmettre, par la poésie, aux jeunes africains ce que eurent été les souffrances de nos ancêtres sur leurs terres lors de captivité.
Voilà l’essentiel de ce recueil de poèmes.
D’ailleurs, le projet Route de l’esclave, initié par UNESCO dans l’objectif d’apprendre aux élèves africains ce qu’étaient l’esclavage et la traite négrière, peut y trouver la matière à enseigner.
En fait, ce recueil peut être traduit en d’autres langues, notamment en arabe, anglais ou espagnol. En effet, il y a beaucoup de littérature sur la souffrance des esclaves dans des pays d’accueil par rapport à celle subie dans des pays de captivité.
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