Poème de Didier Colpin (1954-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE
Oh mon Enfant mon tout petit comme je t’aime
Depuis toujours jusqu’à jamais jusqu’à l’extrême
Jusqu’à ma mort plus que ma vie et que moi-même…
…
Je t’ai rêvé dans la couleur brisant le gris
D’un ciel futile aux lendemains plus qu’assombris
Qui vivotait qui survivait dans ton attente
Sans cesse là d’une façon déconcertante
Je t’ai voulu dès mon ‘jeune âge’ étonnamment
Je n’avais pas celle à qui tu dirais ‘Maman’
J’ai su garder un bon espoir -tu le devines-
La suite à l’œuvre est un bonheur que tu dessines
Je veux te dire aujourd’hui que tombe le jour
Que ‘vite fait’ au clair futur je serai sourd
Que ces années sont au final plus qu’une aubaine
Que ces années sont pour mon âme une fontaine…
…
Beau souvenir certes bateau très anodin
Peut-être vu par un quidam avec dédain
Il sait pourtant être La fleur de mon jardin…
Notas :
. Le titre est né de la contraction du prénom des deux enfants de l’auteur, Maximilien et Simon.
. Ce poème est dans le sillage d’un autre écrit il y a ‘fort longtemps’, à une époque où Dame prosodie ne m’avait pas encore révélé ses charmes : « Je ne suis plus le papa de mes enfants… »
