« Je me suis aperçu d’une chose : on n’a plus le droit d’écrire des poèmes tant qu’on n’a pas été Césaire ou Senghor. Cette chose ne vient pas de moi, je l’ai entendue des éditeurs. À Paris, en 1973, des gens chez qui j’ai montré mes poèmes et qui ont dit qu’ils étaient beaux, mais il leur fallait un nom. On ne peut pas entrer nu-pieds dans le monde de Rimbaud. »
Propos recueillis par Françoise Ligier, 1982