Poème de Baye Zennou Almoustapha (1998-) – Partenaire d’AFROpoésie- NIGER
Illustration: vue du détroit de Gibraltar et de la mer d’Alboran, depuis un satellite.
Ô belle Afrique des temps ancestraux;
Aujourd’hui berceau de tout soubresaut,
Songe aux grandes migrations de ta jeunesse;
Perdue aux antipodes de ta noble forteresse.
Elle t’abandonne à dessein,
En quête d’un meilleur destin.
Aussi, il n’y a pas de roses sans épines dit-on;
Sur ses joues innocentes, des pleurs tombent dru;
Je t’en conjure Afrique, rend-lui l’espoir qui lui est dû.
In L’Éternité d’une soif