Moi, c’est Aïcha Mansoor, Mauricienne, née en 1996. Je viens de passer mes examens du barreau, et après mon stage, dans un an, je serai avoué de profession.
J’écris depuis que j’ai quinze ans. Ma poésie a connu beaucoup d’évolution. A l’époque, j’écrivais sur l’amour et la douleur. Plus tard dans mon adolescence, j’ai écrit sur la mort, la foi, l’érosion de la foi et la moralité.
En grandissant, ma poésie a donc aussi grandi avec moi, comme un compagnon, pas seulement dans les thèmes mais aussi dans le style.
Aujourd’hui, je ne suis plus une adolescente avec un cœur brisé, ou questionnant avec colère les fondements de la société dans laquelle je vis. Je suis une adulte en phase avec moi-même, mes principes et mon identité. Ma poésie parle maintenant de mes émotions ressenties tous les jours. Bien sûr, j’écris toujours sur l’amour, la souffrance, la mort et parfois, la foi. Mais ma poésie n’exprime plus un sentiment de désaccord. Plutôt une appréciation d’une vie remplie de différences.