La Cambodgienne

Poème de Jean Ricquebourg (1868-1914) – LA RÉUNION (France)

Illustration: thé vert avec des fleurs de jasmin, par Daqve Dahl

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Sous les cheveux taillés sa face au vernis brun
S’arrondit. Elle emprunte au jasmin son parfum.
L’épaule qui se courbe étale sa chair nue.

La jambe est découverte, et le sampott luisant
s’ajuste, harmonieux, à la taille, accusant,
Au pli qui le remonte au centre, qui le coupe,
La hanche débordante et l’excès de la croupe.

Ce corps plutôt replet, sereinement sculpté,
Atteste en se mouvant sa molle volupté.

 

In L’encens et le Riz, 1912

 

 

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