Poème de Jorge Rebelo (1940-) – MOZAMBIQUE
Liberté,
tu arriveras un jour
je le sais.
Si tu arrives tard,
bien après mon temps de lutte
et de conquête,
n’oublie pas
que je t’ai aimé
universellement
et que je t’ai cherché
sans relâche
durant toute mon
existence
ignorée
Arrête-toi alors un instant
à côté de ma tombe
car bien que mort, je saurai te sentir et
te reconnaître,
et mourir à nouveau,
tranquillement.
Texte original :
Liberdade,
tu hás-de chegar um dia
eu sei.
Se vieres tarde,
para além do meu tempo de luta
e de conquista,
não te esqueças
que eu te amei
universalmente
e te busque sem desânimo
durante toda a minha
ignota
permanência
Detém-te pois um instante
à beira do meu túmulo:
morto embora, eu saberei sentir-te
e conhecer-te
e remorrer
então
tranquilamente
Illustration : drapeau du Front de Libération du Mozambique (FRELIMO) de 1962 à 1993 et du Mozambique de 1974 à 1975.
Merci beaucoup
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Merci de nous suivre.
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