Poème de Souleymane Kidé (1980-) – Partenaire d’AFROpoésie – MAURITANIE

Mon rêve abdique
Face à l’obscurité fortuite,
La nuit affermit son visage
Parlant aux choses effarées
La symphonie morbide.
Encore sans cesse tout abdique,
Le vieil espoir qui claudique
Tapi dans un cœur fatale
Tapi sur le mirage empesté
C’est le murmure du vent
Au soir d’une vie éteinte
Au milieu des êtres égarés
Où le rêve encore abdique
Sous le faix de la trahison
Sous le poids de l’immaturité
Et le cœur cobaye trépasse !
Tout revient ici abdiquer
Se morfondant de remords
Le songe parle aux miasmes
Le langage du ciel confus
C’est la syncope !
C’est la transe !
C’est la démence onirique !
Tout trahit sa personne
Le regard du cœur éreinté
Le sourire d’un cœur grisé
Et la pathétique idylle perdue
Sur des lèvres sycophantes.
Bénichab, le 20/10/2020
J’apprécie beaucoup cette poésie, bien dans l’esprit de ces derniers jours
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Parfaitement. Merci pour le poète !
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