Article de notre partenaire AFRIK.COM

Bouleversant de beauté, le dernier roman de Beyrouk, Parias, donne à une tragédie moderne la portée mythique du poème. A travers le double soliloque entrecroisé d’un père et de son fils à jamais séparés par un drame invisible, le romancier mauritanien orchestre une symphonie lyrique où l’émotion monte progressivement, par touches discrètes, vers un dénouement imparable.
A travers la puissance des mots, l’enchantement jaillit : chant d’amour à un pays, la Mauritanie, emporté dans les contradictions d’un vingt-et-unième siècle partagé entre mondialisation et traditions, héritage séculaire du désert et jeux vidéo des quartiers, luttes sociales et passions privées, égoïsme des uns et bonté des autres, injustice et humanité.
Rien n’est gratuit et aucun détail n’est caché : le roman réussit l’improbable alliance du réalisme et de la poésie : c’est l’accompagnement presque clinique du flux de pensée de L’Etranger de Camus avec la puissance évocatrice et émouvante d’Aragon dans Le Roman Inachevé. L’enchanteur Beyrouk se saisit des maux bien réels de notre époque, pour en faire un festin de mots, impeccablement ordonné.

merci beaucoup pour cet article très intéressant !!! 🙂
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Avec plaisir. Merci !
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Ça donne envie.
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Allez-y, ça fera un heureux (et peut-être deux avec vous, voire 3 avec AFROpoésie ! ).
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