Propos de M’hamed Aoune (1927-2018) – ALGÉRIE

« Nous en avons lu des livres et des livres, en français pour bien apprendre la langue du colonisateur et mieux combattre ses propres idées diaboliques. Et nous avons lu même des livres en arabe, car nous avons eu la volonté d’apprendre l’arabe, en cachette, et de lire, en cachette, dans le texte original, malgré l’interdit du système colonial jeté contre notre langue maternelle. Nous avons pris la liberté de lire quelques grands auteurs arabes, les anciens et les modernes. »
Dans L’Expression, Alger, 03 août 2011.