Poète sans frontières par excellence, elle est sur tous les fronts, celui de l’animation culturelle, des ateliers d’écriture, de la traduction de textes d’écrivains et de poètes d’Algérie et d’ailleurs et évidemment sur celui de la poésie, n’oubliant jamais d’emporter avec elle, de festivals de poésie en rencontres littéraires, d’Algérie en Afrique du Sud et d’Espagne en Hollande, ses beaux textes dans sa valise, même s’il lui arrive de l’oublier souvent dans les halls des aéroports ou sur les quais de gare dans l’intention sûrement de semer à tous vents la beauté en partage et la joie comme une invitation au voyage.
Cette hirondelle de la poésie qui fait le printemps des poètes là où elle se pose a pour joli nom Lamis. Personne créative, audacieuse et imaginative, Lamis est constamment en demande d’inspiration et de beauté. Sa générosité, son sens de l’écoute et son ouverture d’esprit ne l’empêchent pas de tenir tête quand la situation l’impose, elle qui ne craint pas de se lancer des défis et qui se donne toujours à fond afin d’atteindre les objectifs qu’elle se fixe. Poétique et sensuel, son nom qui signifierait « délicate » a la douceur de la caresse et le bercement de la brise. À son actif quatre recueils d’une grande qualité poétique avec des thématiques originales et un très beau récit intitulé simplement La chambre 102, une autofiction qui dénote chez elle une grande maturité politique et littéraire où elle se met à nu, se confie aux mots « directs », sans les artifices de la poésie, à la suite de la disparition de son père.
Navigant entre les langues et se jouant des frontières, Lamis Saidi ne cesse de jeter des ponts et de construire des passerelles entre les poètes et d’ouvrir porte après porte toutes les portes de la maison commune appelée Poésie.
(Lazhari Labter – écrivain)
Pour découvrir l’entretien en intégralité, rendez-vous sur le site partenaire Souffle inédit.