Poème de Barbara Auzou (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

Ne les crois pas quand ils diront
Que nous sommes guéries d’on
Ne sait quelle fièvre et tiens-toi
Loin de leurs ménagements
De leurs mots pour embaumer
Plus rien désormais ne nous éloignera
De cette forêt de bras cette libération
Des torses et d’aisselles à buissons
Que griffe le ciel d’un précieux exsudat
Sous la peau vernissée bat
Un vivant mercure
Je t’aime
Des orgues pachydermes fuselées
Comme des baisers d’enfants
Viennent mûrie doucement
En jouant entre les dragonniers
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Un grand merci à Afropoésie…
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Merci à vous surtout !
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