Poème de Barbara Auzou (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

marchant sur la pointe des pieds
en la première fraîcheur des nids
je m’étirerai jusqu’à l’os et l’os
est une longue rivière tu sais
qui charrie des tristesses qui
ne sont pas toujours les nôtres
la mangouste rouge de l’émoi
s’y dispute le ciel et la faible lumière
peut-être que sur un pont de singe
suivant les tracés d’un vert forestier
j’articulerai mes pas à ce temps qui
passe sans exister toutefois
je te chanterai la perte et la résurgence
des cours d’eaux les terrasses où l’oeil
peut voir très loin entre deux éperons
calcaires
je voudrais t’écrire des choses éternelles
qui ressemblent à ma voix blessée
tout ce qui ajoute à la beauté caché
dans ma cueillette d’occupations
et qui va du cœur de la roche à la perle
Un grand merci…
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Un grand merci à Afropoésie…
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Merci à vous, chère poétesse !
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