Poème de Mokhtar El Amraoui (1955-) – Partenaire d’AFROpoésie – TUNISIE

Aux piaillements des premières lueurs,
Une seule phrase s’entortille,
Autour du bâton pèlerin,
Pour s’emparer de sa peau de sable,
Berger colmaté de rubans de ciel.
Quand il égrène le souffle des étoiles qui roucoulent,
L’oeil se donne aux nuits du monde,
Jusqu’au bonheur d’une larme qui sourit,
Qui fleurit au bout d’un sein tendu
Vers la gloire de la sève
D’une bouche nourrie aux questions.
© in Arpèges sur les ailes de mes ans
Le bâton pèlerin sait sérier les questions mieux que quiconque…
J’aime beaucoup ce poème.
Merci Mokhtar.
Alain
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Merci, Alain, de votre appréciation.
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