Poème de Jean-Jacques Nkollo (1962-) – CAMEROUN

Pour le poète Senghor
Cette nuit-là,
dans l’eau du songe,
j’ai vu, parmi les hautes herbes de Guinée,
rire un mandrill au museau rouge et sa femelle
au museau bleu.
Cette nuit-là
dans le miroir,
j’ai vu, tout blanc de feu l’image de son corps,
une salamandre éblouie se changer en caméléon.
Cette nuit-là,
sur l’autre pré,
j’ai vu, du fond du sang qui purifie chaque île,
se poser entre les agneaux un ange sans nom ni visage.
Poème emprunté au site https://unesdoc.unesco.org/
Magnifique!
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En effet. Merci pour ce commentaire !
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