Jérôme Aviron (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE
Assis dans l’aéroport,
J’attends par un long transit,
Le vol pour un autre port,
Que cette ville cosmopolite.
De Lyon à Dakar,
Ma route prend le chemin,
Des écoliers qui très tard,
Jouent aux pèlerins
L’aventure m’attend aux portes,
De l’Afrique éternelle,
Qui dans ses bras m’emporte,
Vers ses rivages traditionnels.
Là, je retrouve ma grande famille,
De coeur et de pensée,
Pour trois semaines passées,
En rencontres bénies qui fourmillent.
Un peu de fatigue,
Trouve sa récompense,
Quand l’amitié irrigue,
La bonté sans défiance.
Ceux qui n’ont rien savent donner,
Le plus profond d’eux-mêmes,
Quand la charité aime,
Au Bon Dieu s’abandonner.
Tout le quartier s’anime,
Longtemps à l’avance,
Pour rendre bonne mine,
A Jérôme qui s’annonce.
De son pas assuré,
Il arpentera Sicap Baobabs,
De long en large paré,
D’un béret bigourdan tel un vrai nabab.
Coiffé de la sorte,
Il fera fureur,
Bien qu’il s’emporte,
Contre la grosse chaleur.
Néanmoins, quelle douce joie pour lui,
De revenir une fois l’an,
Quand le jeune printemps fortuit,
Le ramène pour Pâques, gourmand.
La villa Françoise et Michel,
L’accueille dans une ritournelle,
Grâce au précieux frère Jean-Mau,
Aidé de Gabrielle aux fourneaux.
Les heures filent sans compter,
Les minutes qui s’écoulent,
Dans ces lieux enchantés,
Loin du monde qui déboule.
Merci pour cette retraite,
Sur les terrasses haut perché,
En ces jours de fêtes,
Comme un oiseau niché.
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