Poème de Dzidjonou Woudji (1998-) – Partenaire d’AFROpoésie – TOGO
Il voit la lumière éclatante à sa fenêtre
Tous les jours, toujours au plume.
Pour lui, il est le pire badlucké être,
Pendant que la misère le fume.
Ses pensées abritent un nuage de soucis,
Lorsque son âme pue lamentation
Et contemple le changement dans l’imagination,
Restant sur la chaise de la flemmardise, assis.
Que se passera-t-il de miraculeux, si
Au plume reste le légendaire flemmard,
Ne fragmentant pas avec une scie,
Son monumental esprit de couard ?
Vagabondant dans les églises à la recherche
Du bonheur dont il espère trouver la ruche,
Que feront ses prières adressées à l’Aba,
Sinon, lui restant tout baba ?
Nada !
28 décembre 2018