Poème de Simon Ferandou (1988-) – FRANCE
À Amadou Hampâté Bâ.
D’abord, j’ai traité dieu comme un copain. Ensuite, je l’ai traité comme un voisin qu’on regarde de loin et qui nous indiffère.
Après, je l’ai traité comme un vaurien.
Enfin, j’ai dit partout que dieu n’existait pas.
Mais je m’en suis voulu.
Car j’ai compris trop tard que dieu existait bien, qu’il n’était ni mon créateur, ni mon maître, ni mon père, ni les cieux, mais le nom de l’amour qu’on porte au fond de soi pour soi-même et les autres…
j’ai compris pourquoi dieu avait été
absent
S-F 29.02.20. Vx. Séminaire