Poème d’Oumar Cissé (1993-) – Partenaire d’AFROpoésie – SÉNÉGAL
Illustration : le poète devant une photographie Patrice Lumumba.
De ta dure lithosphère latéritique
De tes monts mûrs et si féeriques
Ouvre-nous tes bras en douceur
Essuyant les larmes de ton cœur
Montre-nous tes savanes fleuries
Tes arbres aux racines englouties,
Qui laissent fleurir ta lourde panse
Qui porte de si belles récompenses
Ne crie point, sois encore téméraire
Tu as lutté dans les fers de la misère
Tu es telle une dame au cœur anodin,
Battue, violée par de lointains voisins
Chasse en toi les souvenirs ténébreux,
Qui s’empiffrent de ton sang huileux
Tu es cet arbre au tronc tant cicatrisé,
Où tout enfant du monde veut grimper !
J’aime beaucoup !! Merci !!
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Merci à vous !
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