Poème d’Auguste Lacaussade (1815-1897) – LA RÉUNION (France)

Viens, Bathylle, assieds-toi sous ce mobile ombrage.
Vois le bel arbre ! Svelte il s’élance, et le vent
Se joue avec mollesse en son léger feuillage.
Une eau vive à ses pieds coule et chante en coulant,
Et mêle aux bruits rêveurs qu’exhalent les ramures
Les rythmes clairs de ses murmures.
Assieds-toi : cette source invite à l’écouter.
Quel voyageur ici ne voudrait s’arrêter ?
Les Anacréontiques, Alphonse Lemerre, éditeur, 1896, Poésies d’Auguste Lacaussade, tome 1 (p. 95).
Bucolique et ravissant.
Merci
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Absolument. Merci pour votre commentaire !
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