Poème d’Eric Mwetre (1993-) – Partenaire d’AFROpoésie – RDC

Ma poésie,
C’est la rose qui se pose
Quand la nature m’impose
Une autre vague si vague,
Aussi foudroyante qu’une Fila.
Ma rose, elle ne me lasse d’aucuns plaisirs
Gucci, Fi-Fila, bijou… Rien ne pause à l’œil.
Ma poésie,
Elle ne m’offre point de pause
Si bien qu’au bout de ce monde
Se révèle ce que je chante, une lumière,
Voilà mon chant, au champ du hibou.
Sa cloche réveille les morts meurtris aux os,
Elle darde des vœux outre tardés.
Ma poésie,
Un adieu,
un chant funèbre !
Une mitraille, Pan-Pan, crac…!
Du karaoké, collé-ferré, goret géré !
Je couche à nue l’horreur de cette vague
J’accouche la lumière obstruée à Prague
Et d’elle, J’allume un feu fertile
Que Tommy, Fila, Gucci posent comme style
Comme un chant éternel de vie,
Qui les entourent des curieux au lit idylle…
Hein, malgré la vie, à nos desseins, la joie gravit.
Et voilà, ma poésie postera des figures
Aussi éclatantes qu’une piqûre.