Poème de Didier Colpin (1954-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

Comment ne pas pleurer sur les flots en tumulte
Qui vont depuis toujours qui malmènent l’Humain
Son réel outragé fantasme un lendemain
Où règnerait l’azur -déjà l’espoir exulte-…
Cette houle éternelle a l’accent d’une insulte
La couleur de l’Histoire est celle du carmin
Le rouge qui l’écrit d’un sort que trop commun
Ad vitam aeternam rend à la mort un culte…
L’appétit de Neptune -en aucun cas frugal-
A su là se montrer quelque peu sans égal
Envers ceux qui fuyaient le gris d’une misère
Aux contrecoups amers terribles effarants
Et qui contre leur gré devenaient des migrants
Juste avant de mourir… Jamais ils n’arrivèrent
(1) Mercredi 24 novembre 2021 : mort de 27 migrants dans la Manche, majoritairement des Kurdes, originaires d’Irak et d’Iran…
MERCI AFROpoésie d’avoir retenu ce poème !
COLPIN Didier
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Merci à vous pour ce bel et triste hommage !
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Bel hommage à ceux qui meurent d’avoir fui la guerre, la misère !
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Effectivement. Merci au poète !
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