Poème de Barbara Auzou (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

Passée la porte
d’une plage écumante
la vie s’invente
un rythme entre océan
et arganier
et l’espace notre guide affûté
fait de nous des mouettes par flopées
et des mirages avec qui jouer
pour le plaisir des yeux
le cœur nous bat d’être là
sculptées en permanence
par un vent entré dans la danse
par l’heure bleue
levée dans les ruelles de la médina
et le coeur te bat d’être là
toi dont je tiens la main en avance
d’une calligraphie
en recul d’un désert
j’entends battre à ton poignet de poussière
la vie si crânement cabossée
et ta façon si vive de te taire
qui n’appartient qu’à la lumière d’ici
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Merci à AFROPoésie
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