Poème de Barbara Auzou (1969-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

par le pont arrimé de nos rêves
par la mousse de nos mots
par le sommeil où je te devine
et que l’on apprend à nos mains incendiaires
je tends mon dos docile
à l’accolade douce de la lumière
et ma pesanteur apprivoisée se suspend
soudain comme un baiser
sur les fragments d’ogive de ton corps caressé
où tu déroules bien à toi ton idée du temps
comme autant d’échelles légères
qui enjambent le Rummel
-ce qu’il restera de nous?
un lien sans âge une inflexion
gonflée dans une gorge d’oiseau
un rocher qui agrège la roche
comme un désir mordu au cou
le partage d’un poème que l’on ouvre
du pouce comme une nacre
la seule fleur d’oranger
dans le bouquet de la fête
au-dessus du nid d’aigle l’unique fenêtre
et l’or des doigts sur le velours brodé de Constantine
Un grand merci à vous
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Merci à Afropoésie
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Merci à vous, encore une fois. Quel talent !
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Merci Renaud…
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Au dépassé du restreint, ce qui tient du lointain rapproché à deux mains
Le long de ton dos face à ton ventre et arrondi de tes seins
Le pont soupire d’aise
Alain
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