« Délire iconoclaste » de Didier Colpin

Poème de Didier Colpin (1954-) – Partenaire d’AFROpoésie – FRANCE

Brassens en 1952 – Pierre Fernand Etienne Fabre – Wikipédia

La plume sait offrir du boire et du manger

Le pire et le meilleur constamment s’y côtoient

Nous adressent leurs vers sans honte nous tutoient

-Notre esprit les savoure ou demeure étranger-…

Trop fréquemment un style au look BCBG

Prime sur tout le reste étant l’unique voie

Ce must est honoré ‘la classe’ nous vouvoie

Un élitisme émerge il faut le protéger…

Néanmoins et pourtant cela n’est qu’une forme

Le beau existe aussi sans respecter la norme

Un poète classique ‘inspiré’ du bottin

Saura versifier en étant insipide

En noircissant sa page avec une encre aride

Il nous délivrera plus qu’un piètre festin…

Loin de l’académie des mots nous désaltèrent

Ils sont riches d’un fond qui sait nourrir notre âme

Comment être insensible à la beauté d’un slam

Sans non plus oublier la chanson populaire

Sans oublier non plus le grand talent d’un Brel

Ou celui d’un Brassens aux paroles si belles…

Toujours partout le fond est important à voir

Plus fort qu’un arbre creux un tout petit brun d’herbe

Est rayonnant de vie et sa grâce est superbe

Abaissons-nous un peu écoutons son histoire…

Ici là comme ailleurs tout est aléatoire

Jamais ne se présume la qualité du verbe

Partout savent fleurir l’agréable et l’acerbe

Toute poésie offre à manger comme à boire…


Ce poème  (ISBN9798645570590) a été publié au Congo dans le n° 3 de la revue « LA PLUME VIVANTE revue littéraire congolaise ».

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