« A Léopold Senghor pour ce poème qui célèbre le soleil et un oiseau perdu » d’André Velter

Poème d’André Velter (1945-) – FRANCE

Je n’ai rien dit

A peine improvisé sur l’art de conjurer le sort.

Ouvrir la voie, ouvrir la vue.

Sortir du clan, sortir du cadre.

Perdre son nom, perdre sa norme.

Aimer ses rêves, aimer ses risques.

Mettre le feu au temps.

Regarder droit devant.

Mettre l’espace à table.

Filer avec ou sans.

A l’air libre, à l’air libre, à l’air libre.

Je suis un homme du plein midi

qui ne vénère que le soleil,

homme-silex avec une ombre très petite

et une âme de feu. Oui, de feu.

Poème emprunté au site https://unesdoc.unesco.org/

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s