Un petit bout de corps de l’autre, une parcelle minuscule, par où s’épancher, laisser s’éjecter la tempête émotive des sentiments communs. La colère, la tristesse, la rancoeur, la joie aussi, le plaisir. Il s’agit de savoir s’abandonner, faire couler l’aigreur de la joie en cessant d’être soi-même, ouvrir le carcan qui veut museler nos coeurs d’animaux disciplinés en extirpant ces tumultes, rien que pour cela ! Il faut s’oublier en se laissant aller au monde.
Sans rien réclamer, de manière désintéressée, comme cette image maternelle qui jouxte le texte. La mère ! c’est vers elle qu’on revient, parmi son sein chaud, son giron réconfortant, flèche fixe de la boussole affolée. C’est elle qui t’a offert la vie sans rien vouloir en retour, qui s’est abandonnée, offerte (croyons-le), pour rien, pour ton souffle grandissant que tu ne cesses de puiser en elle, calebasse lactée du puits originel.
L’abandon ! c’est une attitude trop souvent oubliée dans nos existences rapides et intéressées.
Voilà une pensée – parmi d’autres – qui a jailli hors de moi à cette lecture, que je vous partage. Pour cela, je vous remercie.
Juste pour enlever mes coquilles, revoilà mon commentaire…
Regardez-là, il ne lui reste plus rien, ayant tout donné : elle donne encore…
Épuisée ?… Elle donne, encore
Toutes les larmes lui ont ravagé les épaules : elle les donne toujours !
Tous les gémissements lui ont défoncé les clavicules : elle les donne encore !
Elle tient à peine debout : elle t’aide à prendre pied !
Envahie par ton amertume : elle en devient une cuirasse pour toi !
Elle-même, ne sachant où aller : elle s’offre en destination salutaire pour toi !
Le bloc de son silence accueille ta bouche cousue de peur : tu sais de nouveau parler !
La vie l’a quittée, la mort ne veut pas d’elle : tu l’as pour toi !
Elle n’est plus rien, ayant tout donné : elle existe, fragile, forte et belle !
Saurons-nous jamais être à la hauteur de cet amour singulier : celui d’une Mère Majuscule !
Merci Fatou, je vous aime, vous et votre mère, la mienne, les leurs…
Un petit bout de corps de l’autre, une parcelle minuscule, par où s’épancher, laisser s’éjecter la tempête émotive des sentiments communs. La colère, la tristesse, la rancoeur, la joie aussi, le plaisir. Il s’agit de savoir s’abandonner, faire couler l’aigreur de la joie en cessant d’être soi-même, ouvrir le carcan qui veut museler nos coeurs d’animaux disciplinés en extirpant ces tumultes, rien que pour cela ! Il faut s’oublier en se laissant aller au monde.
Sans rien réclamer, de manière désintéressée, comme cette image maternelle qui jouxte le texte. La mère ! c’est vers elle qu’on revient, parmi son sein chaud, son giron réconfortant, flèche fixe de la boussole affolée. C’est elle qui t’a offert la vie sans rien vouloir en retour, qui s’est abandonnée, offerte (croyons-le), pour rien, pour ton souffle grandissant que tu ne cesses de puiser en elle, calebasse lactée du puits originel.
L’abandon ! c’est une attitude trop souvent oubliée dans nos existences rapides et intéressées.
Voilà une pensée – parmi d’autres – qui a jailli hors de moi à cette lecture, que je vous partage. Pour cela, je vous remercie.
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Merci mon frère
Pour ce beau texte sur mon
Texte
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Juste pour enlever mes coquilles, revoilà mon commentaire…
Regardez-là, il ne lui reste plus rien, ayant tout donné : elle donne encore…
Épuisée ?… Elle donne, encore
Toutes les larmes lui ont ravagé les épaules : elle les donne toujours !
Tous les gémissements lui ont défoncé les clavicules : elle les donne encore !
Elle tient à peine debout : elle t’aide à prendre pied !
Envahie par ton amertume : elle en devient une cuirasse pour toi !
Elle-même, ne sachant où aller : elle s’offre en destination salutaire pour toi !
Le bloc de son silence accueille ta bouche cousue de peur : tu sais de nouveau parler !
La vie l’a quittée, la mort ne veut pas d’elle : tu l’as pour toi !
Elle n’est plus rien, ayant tout donné : elle existe, fragile, forte et belle !
Saurons-nous jamais être à la hauteur de cet amour singulier : celui d’une Mère Majuscule !
Merci Fatou, je vous aime, vous et votre mère, la mienne, les leurs…
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Je aime aussi
Waounwa
Et à toutes les mamans
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