Waounwa Tinha Florentin (1948-) (poème et illustration) – Partenaire d’AFROpoésie – BÉNIN
Elle m’a pris par la main pour traverser,
je ne la connaissais pas,
la poésie.
.
Sans méfiance ni confiance,
j’ai suivi le mouvement,
perdu la raison,
sans devenir fou.
.
Nous avons beaucoup marché,
couru même, volé peut-être.
.
Du chemin j’ignore encore tout,
il a relevé mes sens
de leurs fonctions,
mon âme de ses états,
mon esprit de ses prétentions,
réduit mon corps à sa simplicité,
la peau.
.
Là où je vous ai reconnu(e)s
sans vous avoir connu(e)s.
Elle a dit :
.
exister
témoigner
avant que la nuit ne tombe.
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Merci pour ce poétique témoignage.
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Colonne, dont l’invisible poésie intacte, tend et sous-entend les mots pas encore nés du poète.
Pas, de hasard la forêt sacrée couve les balbutiements de chaque liane « et le vent les balance » de la cime aux racines.
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